L’opération Escargot, un nom qui fait sourire, une cause qui fait pâlir, une colère qui n’en finit plus de gronder.
L’opération s’est déroulée le jeudi 10 janvier dernier, l’occasion pour tous les taxis de l’hexagone de se faire entendre d’une seule voix.
Ce ne sont pas moins de 5000 véhicules qui ont marché au pas sur tous les autoroutes d’Ile de France entraînant ainsi des kilomètres de bouchon en région parisienne.
Une grève suivie également par des milliers de taxis français dans de nombreuses villes comme Marseille, Nantes, Dijon, Lyon, Bordeaux, toulouse ou encore Montpellier et l’occasion de rappeler leurs revendications et de faire entendre et comprendre leur agacement.
Deux points majeurs ont été évoqué ce jeudi 10 janvier.
Tout d’abord le problème des changements législatifs concernant le transport des malades assis. En effet l’article 44 expose une nouvelle loi de financement de la Sécurité Sociale et propose des appels d’offre concernant ces mêmes malades assis. La Fédération des taxis rétorque à ceci que, je cite, “Le coût du transport des malades (dénoncé par la Cour des Comptes ndlr) représente moins de 3% du budget de la Sécurité Sociale”, tandis que le transport des malades constitue, à lui seul, 80% de leur clientèle voire 90% pour certains taxis de province.
Les appels d’offre évoqués par le gouvernement pourraient donc exclure définitivement ces artisans taxis au profit de grands groupes de transport et par là même créer des pertes incommensurables dans leur chiffre d’affaire si ce n’est, pour quelques uns, les priver totalement de leur profession.
Rappelons nous aussi de la mobilisation du 3 décembre dernier devant la gare du Nord pendant laquelle les taxis parisiens dénonçaient les verbalisations excessives dont ils font l’objet chaque jour un peu plus.
Excédés, ils avaient de quoi s’interroger sur l’avenir de la profession!
Autre problème inquiétant que les taxis ont voulu soulever ce jeudi 10 janvier, celui de la concurrence qu’ils jugent déloyale des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), transporteurs et autre Taxis-motos.
Les taxis français ne peuvent plus s’aligner sur les prix que ces derniers pratiquent, considérant les charges qu’ils doivent honorer.
Après une protestation sans précédent, une délégation a enfin été entendue par des représentants du ministère de l’Intérieur et de la Santé avant d’obtenir le gel du décret d’application de cette réforme législative.
Déjà en début de soirée de ce jour noir pour la circulation, le trafic avait repris normalement sur l’ensemble du territoire.
Restez connectés, nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire épineuse.
Bien à vous et bonne route!
L’opération s’est déroulée le jeudi 10 janvier dernier, l’occasion pour tous les taxis de l’hexagone de se faire entendre d’une seule voix.
Ce ne sont pas moins de 5000 véhicules qui ont marché au pas sur tous les autoroutes d’Ile de France entraînant ainsi des kilomètres de bouchon en région parisienne.
Une grève suivie également par des milliers de taxis français dans de nombreuses villes comme Marseille, Nantes, Dijon, Lyon, Bordeaux, toulouse ou encore Montpellier et l’occasion de rappeler leurs revendications et de faire entendre et comprendre leur agacement.
Deux points majeurs ont été évoqué ce jeudi 10 janvier.
Tout d’abord le problème des changements législatifs concernant le transport des malades assis. En effet l’article 44 expose une nouvelle loi de financement de la Sécurité Sociale et propose des appels d’offre concernant ces mêmes malades assis. La Fédération des taxis rétorque à ceci que, je cite, “Le coût du transport des malades (dénoncé par la Cour des Comptes ndlr) représente moins de 3% du budget de la Sécurité Sociale”, tandis que le transport des malades constitue, à lui seul, 80% de leur clientèle voire 90% pour certains taxis de province.
Les appels d’offre évoqués par le gouvernement pourraient donc exclure définitivement ces artisans taxis au profit de grands groupes de transport et par là même créer des pertes incommensurables dans leur chiffre d’affaire si ce n’est, pour quelques uns, les priver totalement de leur profession.
Rappelons nous aussi de la mobilisation du 3 décembre dernier devant la gare du Nord pendant laquelle les taxis parisiens dénonçaient les verbalisations excessives dont ils font l’objet chaque jour un peu plus.
Excédés, ils avaient de quoi s’interroger sur l’avenir de la profession!
Autre problème inquiétant que les taxis ont voulu soulever ce jeudi 10 janvier, celui de la concurrence qu’ils jugent déloyale des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur), transporteurs et autre Taxis-motos.
Les taxis français ne peuvent plus s’aligner sur les prix que ces derniers pratiquent, considérant les charges qu’ils doivent honorer.
Après une protestation sans précédent, une délégation a enfin été entendue par des représentants du ministère de l’Intérieur et de la Santé avant d’obtenir le gel du décret d’application de cette réforme législative.
Déjà en début de soirée de ce jour noir pour la circulation, le trafic avait repris normalement sur l’ensemble du territoire.
Restez connectés, nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire épineuse.
Bien à vous et bonne route!
L.G.B
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Cette façon de procéder est intolérable. Les taxis s'opposent à la liberté de circuler des citoyens. On ne cherche même pas à s'intéresser aux causes de ce mouvement quand on voit les méthodes écoeurantes que les taxis prennent. Simplement pitoyable.
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